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« Old Black Is The New Black »

Octopus Gallery

9 mars 2019 - Octopus Gallery

L’Espace-Turing et l’Octopus-Gallery organisent une exposition pour les 30 ans du NeXT Cube.

Conçu avec les universitaires, cette machine et sa déclinaison au format pizza ont équipé l’INLN et l’OCA dans les années 1990. Sa facilité de mise en oeuvre, son système Unix, son interface graphique, et surtout son logiciel de développement créé par le français Jean-Marie Hullot, ex de l’INRIA, a ouvert une vent de création de logiciels de simulations originaux sans précédent jusque dans les sciences humaines.
C’est également sur un NeXT Cube que le web a été inventé au CERN.

Le NeXT Cube est à l’informatique, ce que le film Tron est à la pop culture, une machine mythique pour tous les geeks du numérique, mais que peu de personnes ont vu, et encore moins utiliser.

Exposition : à partir du 15 Mars 2019 - Galerie ouverte tous les vendredi à partir de 18h et sur RDV
Vernissage : samedi 9 mars à partir de 18h30


MAJ : photos de la soirée de vernissage

Livre japonais d’enseignement des mathématiques (1887) 算法通書大全

25 octobre 2018 - Sciences

Livre de mathématiques datant de l’ère Meiji (1868- 1912). A cette époque le japon s’ouvert à l’occident, a créé un système éducatif public pour rattraper son retard, et a adopté les méthodes mathématiques occidentales.

Lors de la précédente ère -Edo (1603 – 1868)- le japon s’était refermé sur lui même, entre autre dans le domaine des sciences, ce qui ne lui a pas empêché de développer ses propres mathématiques comme les sangaku, énigmes géométriques aussi fascinantes que les ukiyo-e.

A lire l’interview sur les mathématiques japonaises de Marion Cousin, docteure en histoire des sciences.

Calculatrice mécanique portable « Addometer »

8 octobre 2018 - Archeoputers - Collection

Réception de cette calculatrice mécanique portable addometer modèle B (1928-196x) dans un parfait état avec son stylet, descendante de notre Pascaline nationale (1645).

Continuons la route ensemble mon ami

Photos : Marc Monticelli - Texte : Raphaël Monticelli

13 septembre 2018 - Photo

Le livre est tiré à 50 exemplaires, impression typographique au plomb mobile, augmenté d’une série de 6 portraits tirés en argentiques sur papier baryté. Les exemplaires de tête sont enrichis de photos argentiques sur bois de cagette, ou gravées au laser sur bois ou papier.

Pour des informations sur la disponibilité et les prix : marc[at]monticelli.fr

Je me souviens de tes colères
rares terribles t’empourprant
C’était quand tu perdais patience
la bêtise l’entêtement
les prétentions de l’ignorance

Je me souviens de tes sourires
en coin Tu lançais une pointe
Je la saisissais en retard
Et oui disais-tu patelin
moqueur le regard pétillant

[Photos] Mise en place de l’expo « Time Covers - a digital age history »

10 septembre 2018 - Octopus Gallery

A défaut de photos de la soirée que je n’ai pas pensé à prendre, de photos de l’installation.

Exposition photo pour la sortie du livre « Continuons la route ensemble mon ami » sur Michel Butor

du 14 septembre au 13 octobre - Galerie Quadrige - Nice

5 septembre 2018 - Photo

J’expose à la Galerie Quadrige plusieurs séries de photos à l’occasion de la sortie du livre sur Michel Butor « Continuons la route ensemble mon ami » de R. Monticelli chez la Diane Française.

Vernissage le jeudi 13 septembre à partir de 18h30
Galerie Quadrige - 14 avenue Pauliani - 06000 Nice

Le livre est tiré à 50 exemplaires, impression typographique au plomb mobile, augmenté d’une série de 6 photos portraits tirées en argentiques sur papier baryté 300g « prises sur le vif d’une conversation, d’un moment de détente » lors d’une visite « à l’écart » il y a déjà 20 ans .
Les exemplaires de tête sont enrichis de photos argentiques sur bois de cagette, ou gravées au laser sur bois ou papier.

Les séries de photos que j’expose sont :

  • Michel Butor à Lucinges (1998)
  • Gênes, Contre-sommet du G8 (2001)
  • Gare du Sud, Nice, avant travaux (années 2000)
  • « Gamolaroïd/Vectrolaroïd » instantanés de jeux vidéo (2014/2015)

Je me souviens de tes colères
rares terribles t’empourprant
C’était quand tu perdais patience
la bêtise l’entêtement
les prétentions de l’ignorance

Je me souviens de tes sourires
en coin Tu lançais une pointe
Je la saisissais en retard
Et oui disais-tu patelin
moqueur le regard pétillant

[Exposition ] Time Covers - a digital age history

Octopus-Gallery / A partir du 7 septembre

12 août 2018 - Octopus Gallery

Depuis le début des années 1950, le magazine Time a consacré plus de 80 couvertures à l’informatique et ce qui s’y rapporte : objets, phénomènes, acteurs du secteur. Aucun autre magazine non spécialisé n’a autant couvert le sujet et sur une aussi longue période.

Sur près de 70 ans, l’ensemble de ces unes constitue un regard unique sur la place du numérique dans nos sociétés et ses évolutions du point de vue du grand public.

L’Octopus-Gallery et l’Espace-Turing vous proposent de parcourir cette histoire dans une exposition rétrospective. Vous y découvrirez une très grande partie de ces couvertures du Time ainsi que celles de plusieurs autres magazines.

Galerie ouverte le vendredi à partir de 17H00 et sur rendez-vous
Info & adresse de la galerie : contacter marc [at] 0ct0p.us

Visite de Mus’X, le nouveau musée de l’Ecole Polytechnique

2 juillet 2018 - Sciences

Mus’X est le nouveau musée de l’École Polytechnique consacré à ses collections patrimoniales qui constituent un pan de l’histoire scientifique et technique française. Une vraie réussite : l’espace lui même, la mise en valeurs des objets et livres scientifiques, les explications sur écrans tactiles. On a l’impression d’être dans une petit Musée des Arts et Métiers.

On y trouve quelques machines à calculer anciennes :-), mais surtout 300 pièces exposées sur 1000m2. Prévoyez du temps pour tout voir en détail. Vous y découvrirez également la reconstitution du bureau de Charles de Freycinet et du laboratoire de Louis Joseph Gay-Lussac.
L’exposition temporaire est consacrée à « Gaspard Monge, savant et républicain »

« Les belles images » - Où il est question en 1908 du coup de canon de midi à Nice

28 mars 2018 - Nice

J’ai découvert récemment l’hebdomadaire illustré pour la jeunesse « Les belles images » (1904 - 1936). Il proposait chaque semaine une pleine page de vulgarisation scientifique intitulée « La Science en Famille » (tiré de l’hebdo « La Science Illustrée »). Par le biais de l’éducation des jeunes, sans le dire, il s’agissait aussi d’éduquer les parents, ou au moins de créer du lien autour des connaissances scientifiques - on n’a finallement rien inventé ! Au programme de la « La Science en Famille » : expériences de physique ou de chimie, géométrie, calculs, jeux de logique, histoire, ombres chinoises, … . Mais j’y reviendrai dans un futur billet.

Au détour de la lecture des ces pages de vulgarisation, je suis tombé sur un article où il est question de notre fameux canon niçois qui sonne midi chaque jour. C’est le point de départ d’une petite leçon sur la différence entre heure astronomique et heure civile.

Voici le contenu textuel de l’article :

Le canon du Palais-Royal

Il y a quelques années, la municipalité de Nice, désireuse de fournir l’heure exacte a ses aristocrates habitants, avait décidé que tous les jours un coup de canon serait tiré de la terrasse du château à midi juste.
Or, chaque jour, les Niçois attentifs au coup de canon, consultaient leurs montres ou leurs chronomètres, regardaient leurs horloges et s’apercevaient que montres, chronomètres, horloges n’étaient jamais d’accord avec l’heure du coup de canon, il y avait chaque jour ou du retard ou de l’avance. Tous les horlogers de la ville étaient mis à contribution, les montres soigneusement repassées, les balanciers des pendules vérifiés ; rien n’y faisait, il y avait toujours une différence !
Enfin, cela devenait inquiétant, les plaintes affluèrent au conseil municipal ; lequel ordonna une enquête, qui fut entreprise et qui aboutit à cette originale constatation :
le signal du coup de canon était donné par le gardien du parc, qui réglait ce coup sur sa montre dont il avait fait l’acquisition moyennant le prix de 4 fr. 98 !
Les erreurs dès lors s’expliquaient.
Je ne puis passer dans le jardin du Palais-Royal sans me rappeler cette histoire.
En effet, dans ce jardin, il y a un canon qui sonne à midi, quand il fait du soleil, et alors on voit tout autour de la promenade des gens qui, gravement, sortent leur montre et la règle religieusement sur le midi donné par le coup de canon.
Or, seulement quatre fois par an le coup de canon du Palais-Royal correspond au midi civil.
Le midi qu’il indique tous les jours est le midi astronomique qui se décale de 15 minutes soit avant soit après le midi donné par une horloge bien réglé.
Et on va de suite comprendre pourquoi.
Nous avons fait dessiner sommairement sur la figure ci-dessous une projection de l’orbite terrestre, représentée par la ligne courbe OO’, la terre en A et B occupe deux positions pour un jour d’intervalle, en haut les rayons figurent ceux émanées du soleil ; le méridien tracé est celui de Paris, les lignes pointillées, la ligne imaginaire qui passe par les centres du soleil et de la terre.
Il est midi, au point de vue astronomique, quand le centre du soleil est exactement au méridien d’un lieu. Donc en A il est midi, parce que l’axe méridien de Paris se trouve sur la même ligne que celle joignant le centre des deux astres. La Terre tourne sur elle-même dans le sens indiqué par les flèches, et en même temps se déplace le long de son orbite, le parcours dans le sens de la flèche, c’est-à-dire de gauche à droite, dans le sens contraire des aiguilles d’une horloge ; le lendemain, elle se retrouve en B. Or, dans cette position, elle aura fait un tour entier sur elle-même, quand elle sera dans la position représentée par le train plein…, il faudra donc qu’elle continue à tourner pendant 3 minutes 56 secondes pour atteindre cette position. Ainsi une montre bien réglée qui a marqué midi quand la terre était en A doit marquer le lendemain 11 heures 56 minutes et 4 secondes, pour être d’accord avec le midi astronomique.
Mais ce n’est pas tout, la Terre ne tourne pas tous les jours avec la même vitesse. Quand elle est à son aphélie, c’est-à-dire en été quand elle est plus éloignée du soleil, elle tourne plus lentement sur elle-même qu’en hiver, où elle est au periphélie, c’est-à-dire le plus proche du soleil. Il s’ensuit que le nombre de minutes et de secondes entre deux midis varie énormément.
Les astronomes, pour déterminer la durée du jour, notent le passage d’une étoile (c’est-à-dire un point infiniment éloigné) au méridien d’un lieu et il y a toujours entre les deux passages un nombre fixe de 86 165 secondes (environ) ; or, ce temps donne 23 heures 56 minutes 4 secondes, qui est la durée exacte de rotation de la Terre.
Il s’ensuit donc qu’il y a par an 366 rotations un quart de la Terre et qu’il n’y a que 365 jours un quart ; la Terre tourne par an une fois pour rien !
Dès maintenant on comprend que le canon du Palais-Royal ne puisse donner l’heure exacte et bien fous ceux qui vont là régler leur montre.
En 1908, quatre fois seulement, le midi vrai sera presque en concordance avec le midi moyen civil.
Ce sont les

  • 15 avril, différence 6 secondes (le temps civil sera de midi 6 secondes)
  • 14 juin - 3 - (temps civil : 11h. 59M. 57s.)
  • 1er septembre - 26/100 de sec. - (temps civil : midi)
  • 21 décembre - 2 secondes - (temps civil : 11h. 59m. 58s.)

Donc, si vers ces dates vous passez par le Palais-Royal et qu’il fasse beau et que le canon parte, votre montre devra indiquer les heures que nous avons mises entre parenthèses.
Le canon du Palais-Royal se compose du canon sur la lumière duquel on dépose une matière inflammable ; une lentille bi-convexe est disposée de façon qu’elle concentre les rayons lumineux du soleil au moment où celui-ci a son centre sur l’axe de la lentille, lequel est parallèle au méridien de Paris. La matière prend feu et l’ignition se communiquant à la charge, le coup part au midi vrai.
Encore une illusion que j’enlève aux braves bourgeois, qui ne manqueraient pas de consulter l’heure au célèbre canon, mais ils m’en sauront gré, je l’espère, pour le peu de vérité que je leur apporte.

Impression du livre « Continuons la route ensemble mon ami » sur Michel Butor

19 janvier 2018 - Photo

La Diane Française sort en septembre prochain un livre sur Michel Butor : « Continuons la route ensemble mon ami » de Raphaël Monticelli (tout lien familial ne serait pas un hasard).
J’en fais l’illustration avec une série de six photos (tirages argentiques sur papier baryté 300g) « prises sur le vif d’une conversation, d’un moment de détente » lors d’une visite « à l’écart » il y a déjà 20 ans .
Exposition du 14 septembre au 13 octobre 2017 à la Galerie Quadrige à l’occasion de la sortie du livre,

« Je me souviens de tes colères
rares terribles t’empourprant
C’était quand tu perdais patience
la bêtise l’entêtement
les prétentions de l’ignorance

Je me souviens de tes sourires
en coin Tu lançais une pointe
Je la saisissais en retard
Et oui disais-tu patelin
moqueur le regard pétillant »

Ci-dessous, une vidéo de l’étape d’impression typographique (caractères au plomb mobiles).

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