En postant une info sur le Mathemarium à l’occsasion des journées du patrimoine, j’ai réalisé que je travaillais directement ou indirectement depuis une vingtaine d’années à la sauvegarde et la diffusion du patrimoine numérique et en calcul scientifique notamment niçois :
- des dizaines d’expositions, conférences et interventions à l’université, dans les médiathèques, BU, établissements scolaires.
- La co-création avec Pierre Coullet de l’Institut Robert Hooke (tout 1er service de culture scientifique de l’Université de Nice), avec notamment la fabrication d’anciennes expériences de physique et leur réinterprétation moderne (2005).
- La première exposition du genre en région PACA sur l’histoire de la micro-informatique, du jeu-vidéo et du calcul scientifique à l’université de Nice (2006).
- Un projet de collaboration avec le CNAM grâce auquel le conservatoire a fait l’acquisition de l’énorme collection informatique « Bizoirre » (2006/07).
- Le montage au CIRM d’une expo sur les 40 ans de calcul scientifique interactif dans la région niçoise (2010).
- La création de l’Espace-Turing, premier espace permanent sur le patrimoine numérique et mathématique dans une université (2010-2015).
- Enseignement « Histoire et enjeux du jeu-vidéo » dans le master MAJE (2011-2016).
- La co-création de l’association Kernel-Panic sur le retrogaming et les cultures numériques (2012) ;
- Commissaire de l’exposition sur les 100 ans d’Alan Turing pour l’Institut Henri Poincaré (2012).
- La participation au colloque « Vers un Musée de l’Informatique et de la société Numérique en France ? » au CNAM (2012). L’Espace-Turing était co-organisateur.
- L’expertise du fonds patrimonial de petites machines anciennes de calcul de l’Observatoire de la Côte d’Azur (2014). Malheureusement, l’OCA a décidé de les vendre aux enchères plutôt que de les donner au LJAD. J’en ai acheté quelques-unes pour le laboratoire sur mes propres deniers, un comble 😠.
- La création du premier fablab de l’université de Nice (2016) au laboratoire de maths, dans lequel nous revisitons des instruments anciens de calcul pour la pédagogie.
- La défense de l’usage du patrimoine numérique dans le projet Terra-Numerica (2019-21) malgré la réticence des collègues informaticiens.
- Choix, prêt et installation de machines anciennes pour la première exposition à la Maison de l’Intelligence Artificielle, organisée par Terra-Numerica (2020).
- La création du Mathemarium (2021) qui intègre le patrimoine mathématique et les instruments anciens de calculs dans les ateliers.
- Enfin à titre privé, la création de l’Octopus-Gallery à Nice sur le patrimoine informatique et les cultures numériques (2017).
Vingt ans au cours desquels aura été essaimé tout azimut l’idée que le patrimoine numérique et mathématique ne sont pas que des « vieilleries » 😉 à exposer et qu’on peut s’en inspirer et les revisiter de façon moderne pour la diffusion scientifique et l’apprentissage


