C’est avec beaucoup de tristesse que nous venons d’apprendre le décès d’Edmond Vernassa.
Je l’ai connu personellement lors de l’organisation de l’exposition « art sous contraintes » pour la fête de la science en 2005. A partir de cette exposition était née une collaboration avec l’université de Nice et plus particulièrement avec Pierre Coullet. En novembre dernier étaient organisées une exposition sur le campus de St Jean d’Angely, ainsi qu’une série de conférences dans le cadre des « lundis de la connaissance » intitulé « Le Monde singulier d’Edmond Vernassa ».
Le patriote lui rendra hommage dans son prochain numéro
Je commence cette série de photos, non pas par les sans-papiers , mais par deux amies de mon ancienne cellule du port/vieux-Nice présentes lors de ce rassemblement et pour qui j’ai une affection particulière. Des combats et des luttes, ces deux là en ont vu et mené, depuis l’occupation, en passant par les guerres coloniales, pour la défense de l’enseignement public et laic, pour les droits des travailleurs, ... . Et ce soir elles étaient encore là. A méditer.
Après avoir passé la semaine au CIRM à Luminy, direction Marseille, et plus précisemment l’hotel de la Citée Radieuse du Corbusier, où Carinne et Gugui me rejoindront le lendemain.
Première impression : on reconnait le style du Corbusier avec un architecture écrasante. Cette citée radieuse me fait penser à un énorme tanker que rien ne peut arrêter. L’espace végétale est minimal, dommage car seuls les chiens en profitent pour y faire leurs besoins.
Extérieurement et intérieurement l’immeuble est resté dans son « jus ».
A l’interieur le mélange bois/béton fonctionne très bien. Mais le bois a une tendance à vieillir mal. C’est dommage.
Le bar/restaurant est extrêmement agréable.
La chambre « cellule » est comme une chambre de cité-U, en longueur et strict minimum. Le parquet grince et a une très belle patine. La séparation avec la chambre d’à coté n’est que visuel, c’est déjà ça.
Cette exposition retrace l’histoire de cette pratique, depuis la fin des années 60 à l’Observatoire de Nice avec Michel Hénon jusqu’à aujourd’hui au sein du laboratoire de mathématiques et l’ouverture à d’autres discipline comme la biologie, en passant par l’Institut Non Lineaire de Nice, qui a eu un rôle déterminant.
Quelques photos des installations. L’expo aura lieu jusqu’au 20 mars.
Très bonne initiative d’animer le parc et de l’exploiter pour l’art contemporain, dommage que les personnels et les étudiants ne sachent pas de quoi il s’agit.
« Plus de 30 artistes exposent des installations inédites dans le parc universitaire de Valrose. »