Articles les plus récents

La caverne

25 août 2016 - Jeux-vidéo

Penses-tu que dans une telle situation ils n’aient jamais vu autre chose d’eux mêmes et de leurs voisins que les ombres projetées par le feu sur la paroi de la caverne qui leur fait face ? - Platon

L’objectif de ce travail a été de trouver le dispositif minimal pour créer un jeu-vidéo : un bouton + une ombre.

Dispositif interactif présentée lors de l’exposition « Jeux vidéo. Entre Ombres & Lumières » à la médiathèque de Contes (06) du 29 août au 3 septembre 2016.

Conception et réalisation : Robert Magnan & Marc Monticelli.

Sexy Arduboy

15 juin 2016 - Jeux-vidéo

Format carte de crédit, base Arduino, écran monochrome OLED, l’Arduboy est une console minimaliste et élégante imaginée pour les fans de jeux classiques façon gameboy, de pixelart, et qui auraient envie de se lancer dans la programmation d’un jeu.

L’Arduboy est l’archétype de la double tendance DIY/fablab et retrogaming. Retour à la simplicité et au faire soit même.

Une cinquantaine de jeux et expériences sont disponibles au téléchargement avec les sources si vous êtes en panne d’inspiration : http://community.arduboy.com/c/arduboy/games

Série photo « Vectrolaroïd » à l’honneur sur le site Rom-Game.fr

23 mai 2016 - Jeux-vidéo

A lire sur Rom-Game : Vectrolaroïd - pour une philosophie vectorielle

Rom-Game est un des rares sites d’actu sur le jeu vidéo que je consulte régulièrement. D’abord parce que c’est un site sur le retrogaming et de tout ce qui gravite autour. Ensuite parce que j’aime son design élégant. Enfin parce que j’apprécie beaucoup sa volonté d’être utile à ses lecteurs. Ça se sent dans la façon d’organiser les pages, dans le type d’info, dans l’agenda et dans sa réactivité sans pareil.

Il y a quelques semaines, Frédéric Gechter, l’homme derrière Rom-Game me contacte pour écrire un article sur ma série photos Vectrolaroïd.
Je suis d’abord surpris -et en même temps content- qu’un site de retrogaming s’intéresse à ce genre de photos qui ne rentre pas dans les canons du genre, d’autant plus que ma problématique est photographique et dépasse le seul cas du jeu vidéo.
Après plusieurs échanges avec Frédéric, je comprends que ce qui l’intéresses dépasse aussi l’aspect jeu vidéo, et que ce qui me plaît dans Rom-Game c’est justement l’ouverture d’esprit en filigrane.

Pour conclure : lisez et soutenez Rom-Game !! Et pas que parce qu’ils ont parlé de mes photos :)

Expo « Jeu vidéo. Entre interactivité et art Populaire »

3 janvier 2015 - Jeux-vidéo

Mois thématique « Jeu vidéo. Entre interactivité et art Populaire » du 6 au 30 janvier 2014 à la médiathèque de Contes co-organisé par Kernel-Panic et l’Espace-Turing.

EXPOS

  • Histoire du jeu-vidéo (posters, consoles, jeux, mag, ...).
  • Sciences et jeu vidéo, des relations inattendues
  • Ukiyo-e Heroes (estampes japonaises contemporaine reprenant des thèmes de jeux vidéo), Gamolaroid (série de polaroids de jeux vidéo cultes), artbooks, OST sur vinyles, ... .
  • Série de publicités des années 1980.
  • - ...

AGENDA

  • Vendredi 9 janvier à 18h30 : Inauguration de l’exposition et conférence
    • Inauguration de l’exposition « Jeu vidéo, entre interactivité et art populaire ».
    • Conférence « Science et jeux vidéo, des relations inattendues » par Marc Monticelli, ingénieur de recherche CNRS.
  • Samedi 10 janvier de 10h à 12h et de 14h à 16h : Indie games. Découverte des jeux vidéo indépendants et des nouvelles pratiques.
  • Vendredi 16 janvier à 18h30 : Art numérique ou jeu vidéo ? Performance audiovisuelle (Opposite création) et conférence avec Frédéric Alémany artiste numérique (Le Hublot, Nice).
  • Samedi 17 janvier de 14h à 17h : Retrogaming. Venez jouer et (re)découvrir d’anciens jeux vidéo. Nombreuses consoles en accès libre.
  • Mardi 20 janvier de 10h00 à 12h : Les métiers dans le jeu vidéo. Rencontre avec Fabrice garnier, créateur indépendant de JV, David Buchette doctorant en ergonomie du jeu vidéo et Marc Monticelli informaticien.
  • Vendredi 23 janvier à 18h30 : Projection de Tron, film culte américain de Steven Lisberger (1982). 1h36.
  • Samedi 24 janvier de 14h à 17h : Tournois de Jeu vidéo

Tennis for two

22 septembre 2014 - Jeux-vidéo

L’histoire du jeu-vidéo   a commencé dans les laboratoires de recherche bien avant que Nintendo s’y intéresse, ou même que les innombrables consoles Pong   transforment nos téléviseurs en dispositifs interactifs dans les années 1970.
Un des ces dinosaures du jeu vidéo s’appel Tennis for two créé en 1958 par William Higinbotham « pour distraire les visiteurs durant des portes ouvertes au laboratoire national de Brookhaven ».

Voici les premiers tests d’une réplique à base d’Arduino réalisée au sein de l’association Kernel-Panic.
L’élément caractéristique est l’affichage sur oscilloscope, qui a fait le charme de la console Vectrex 24 ans plus tard.
Ce Tennis fort two sera présenté et jouable lors des prochains évènements de Kernel-Panic.

Pix’n Love #24 - Hiroshi Yamauchi

13 janvier 2014 - Jeux-vidéo

Nos amis des éditions Pix’n Love auront su nous faire désirer le n° 24 de leur mook (à ne pas confondre avec les MOOC). Il faut dire que coté sortie, ils n’ont pas chômé : biographie d’Eric Chahi, bible Game Boy, ainsi que des livres sur l’histoire de la Xbox, le succès des Pokémon (ça me serait utile, je ne le comprends pas :D), ... .
Tout l’intérêt des livres que ces éditions nous proposent c’est qu’ils s’inscrivent dans le temps. Il n’est donc pas nécessaire de sortir en urgence un numéro mal ficelé pour coller à l’actualité.

La une de ce numéro rend hommage à Hiroshi Yamauchi, père de l’industrie du jeu vidéo japonais, qui nous a quitté le 19 septembre dernier. Vous retrouverez également toutes les rubriques habituelles : l’actualité rétro (ma préférée), dossiers arcades, micros, consoles.

Visite de « Jeu vidéo, l’expo » - Cité des sciences/Paris

6 décembre 2013 - Jeux-vidéo

ON NOUS A DIT

Les quelques amis qui l’avaient déjà visité nous avaient prévenus : les fans de jeux vidéo n’y trouveraient pas leur compte. Et de ce coté là , je n’ai pas été déçu.

Ils nous ont dit que ça n’était pas plus grand que l’Espace-Turing.
L’affirmation était un peu incompréhensible puisque l’expo à la Cité des Sciences occupe 1 000 m2 alors que l’Espace-Turing fait 150m2.
Et effectivement, comme il s’agit d’un grand carré d’environ 30 mètres de côté, on n’a pas l’impression que ça soit très grand (un peu de calcul : la surface progresse comme le carré de la longueur du côté : 12m x 12m = 144 m2 ; 30m*30m = 900m2. Il y a donc bien 6 à 7 fois la surface de l’Espace-Turing, mais visuellement ça ne donne pas cette impression).

Ils nous ont également dit qu’il n’y avait pas plus de jeux qu’à l’expo Chahi que nous avons montée, l’Espace-Turing est Kernel-Panic.
Ce n’est pas faux : les grosses installations prennent évidemment de la place, et la circulation des visiteurs nécessite des espaces libres. Les jeux sont souvent des créations originales, ils n’ont donc pas pu être multipliés comme on pourrait multiplier à moindres frais le nombre de postes avec des jeux du marché. Et on se demande si l’expo peut accueillir plus de 100 personnes à la fois au vu du nombre limité de dispositifs et d’informations (textes, objets, …)

RETRO vs INTELLO

On nous a dit qu’il y avait en France trop d’expos rétrospectives et historiques sur le jeu vidéo (ha bon ? Du point de vue parisien alors), et qu’on allait voir ce qu’on allait voir avec cette expo qui allait expliquer ce qui était au cœur du jeu vidéo.
Ok.
Mais du coup les quelques vitrines avec des machines et jeux anciens s’intègrent très mal dans l’ensemble. Il n’y en pas assez pour donner une profondeur au propos, et/ou les choix ne sont pas pertinents. Ca vient comme un cheveu sur la soupe par rapport à l’ensemble de l’expo, pour dire « regardez, on a aussi des vieux machins » . Par exemple la présence du « MO5 Platini » qui est complètement anecdotique. Et même le MO5 tout court, avait il sa place par rapport à d’autres ordinateurs plus emblématiques du jeu vidéo ou de créateurs français ? La présence du jeu Sonic est tout aussi étrange.

INSTALLATIONS/JEUX

Pour connaître un peu ce domaine et développer des expériences numériques mathématiques interactives, j’étais très impatient de manipuler l’installation sur le jeu de la vie.
L’interface est très jolie, sur grande dalle tactile ça en jette, mais je trouve la saisie des conditions initiales mauvaise. Le simple fait qu’elle soit discontinue (lié à la discontinuité de la saisie de la position du doigt) pose un problème de fond au niveau du résultat et du gameplay. Ne pas pouvoir saisir un seul point pour compléter ou modifier une « figure » est aussi un problème.
Au final c’est l’application Golly (gratuite et disponible sur iPad) en plus jolie, mais en moins manipulables. Dommage pour expérience liée au jeu vidéo.

Le pong   électromécanique est inspiré du pongmechanik (http://www.cyberniklas.de/pongmechanik/index.html). Mais il a un lourd défaut : la balle ralentie à l’approche de la raquette. Sans doute un problème dans la solution (moteur/mécanique) adoptée pour bouger la balle, mais que n’a pas « pongmechanik" qui est plus simple et qui va plus loin dans la logique mécanique du dispositif (même les scoring sont électromécaniques).

Toutes les installations qui impliquent l’usage du corps sont très poussives et pas très précises Des fois on ne comprend pas très bien ce qu’on doit faire ou ce qu’on a fait (ça vous rappel rien ? Wii tennis bien sûr :D) . Ça n’a pas l’air de déranger les enfants qui s’éclatent, et c’est bien là l’essentiel pour un jeu, mais quand même.

Je suis ressortie de l’expo très mal à l’aise. Je n’arrivais pas à comprendre pourquoi. En fait, le problème venait de la scénographie, de l’usage de l’obscurité, et de la nécessité de se concentrer. Si l’obscurité de la salle d’arcade nous aide à plonger dans l’univers d’un jeu, ici ça ne fonctionne pas. C’est très joli, ça fait de jolies photos avec le quadrillage à la Tron pour buzzer sur le net, mais cette scénographie est très fatigante ; elle crée une certaine tension. Ça me rappelle l’état second des free parties, sauf que là j’étais au musée et qu’on me demandait de réfléchir sur le jeu vidéo, alors que dans une free party, je buvais, dansais, et que cet état second était le but recherché.

CONCLUSION

Vous me trouvez peut-être excessif dans ma critique.

Mais on ne parle pas d’une expo faite par des bénévoles avec quelques centaines d’euros.
On parle de la cité des sciences, d’une expo avec un budget de 1,6 million d’euros, des professionnels payés pour développer des jeux et des installations. Et surtout on nous a annoncé l’expo référence dans le domaine, en se moquant un peu des expositions au contenu « historique ».

Au final le résultat n’est pas à la hauteur de l’ambition, et ne correspond pas à ce a quoi on aurait pu s’attendre en lisant le catalogue « la fabrique des jeux video » (qui est très bien fait et que je conseille à tous ceux qui veulent approfondir les questions sur et autour du jeu vidéo. Un très bon complément au catalogue de l’expo GameStory).

On ne peut pas penser une expo dans ce domaine comme s’il n’y avait pas 31 millions de joueurs en France, et prêt de 80 % des 10 à 65 ans qui jouent. Le parcours est trop décousu. La tentative de mise en perspective scientifique avec par exemple le jeu de la vie est trop déconnectée du reste, même si j’adore l’idée (il faut dire que c’est un peu la marque de fabrique de l’Espace-Turing depuis plusieurs années), et toutes les installations sont un peu comme ça, sans cohérence globale.

L’impression générale c’est que l’expo n’est pas allée au bout de la logique qui animait le projet. Du coup son propos n’est pas lisible.

Au final, GameStory reste pour moi l’expo référence dans le domaine. Les expériences vidéoludiques y étaient bien plus fortes et intéressantes. Et pour cause, on jouait à des jeux références au niveau des gameplay.

Et pourtant j’aurai aimé voir l’expo que les photos et le catalogue « la fabrique des jeux video » m’avait fait rêver.

Eric Chahi : 30 ans d’expérimentation vidéoludique (Reportage photo)

26 novembre 2013 - Jeux-vidéo

Le samedi 23 novembre dernier, Eric Chahi, un des plus grands auteurs français de jeux vidéo, était l’invité de l’Espace-Turing et de l’association Kernel-Panic pour la 4ème édition des Journées Mondiales du Jeu Video.

L’auteur illustre de Another World, Heart of Darkness ou encore From Dust, a donné une conférence (la vidéo sera prochainement en ligne) et a inauguré l’exposition rétrospective de son travail ; 30 ans de création qui ont accompagné l’histoire du jeu vidéo depuis les premiers jeux sur ordinateurs familiaux au debut des années 1980, jusqu’aux jeux dématérialisés sur consoles « nextgen ».

Toute l’après–midi, les visiteurs on pu (re)jouer à l’ensemble des jeux vidéo de l’auteur ; voir des documentaires et interview ; découvrir les outils et simulations développé par Eric Chahi pour la création de ses jeux (l’éditeur vectoriel d’Another World ou encore la toute première simulation de fluide en mouvement pour From Dust basée sur des automates cellulaires.

Nous reviendrons prochainement sur le travail d’Eric Chahi et de l’évolution de son rapport au jeu vidéo : de l’écriture cinématographique d’Another World au gameplay de From Dust qui en fait un véritable « Scientific Gaming » (Serious Gaming).

La musique de l’Internationale dans le jeu iOS « Feed Me Oil »

27 mai 2012 - Jeux-vidéo

« Feed Me Oil » est un de ces jeux basés sur de la physique extrêmement prenant.
Tellement prenant, qu’en arrivant au niveau 6, je ne m’étais pas rendu compte que la musique de fond n’était autre que l’Internationale.

Gamers de tous les pays, unissez-vous :D

Jeux vidéo et bibliothèques / Expo Pixellissime Game Heroes

BMVR Alcazar de Marseille

10 mars 2011 - Jeux-vidéo

Dans le cadre de mon activité à l’Espace-Turing je me suis rendu ce jeudi à la journée « Jeux vidéo et bibliothèques » à la BMVR Alcazar de Marseille qui propose en ce moment une exposition sur le thème « Pixellissime Game Heroes ».
Très enrichissant, que ça soit la qualité des interventions des conférenciers, ou la découverte de l’ouverture des bibliothécaires.

Je pensais qu’il y aurait un public rétissant aux nouvelles technologies en général, et qui allait découvrir l’univers du jeu vidéo.
Il n’en fût rien. Très réceptifs, lors des débats il fût question d’abandonware, de réseaux sociaux, de frisolité des DSI (service informatique). Mais où sont passés les rats de bibliothèque ? ;) .

Les conférences seront bientôt disponible en ligne. Elles dépassent bien largement le cadre des bibliothèques, et je vous conseille de les faire connaitre pour tordre le cou aux idées reçues sur le jeu-video.

A découvrir aussi :
- le site d’Isabelle Arvers, commissaire de l’exposition
- Archeopterix sur facebook

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