Qui se souvient que vingt ans avant le MacBook Air, la firme à la pomme a commercialisé un portable gros comme une valise et pesant plus de 7 kilos ? Et qui sait que le Web a été mis au point sur des ordinateurs Next ? On peut approcher un exemplaire de cette machine légendaire à l’espace Turing (hommage au père de l’informatique moderne, qui a notamment craqué les codes de communication des nazis durant la Seconde Guerre mondiale), une sorte de musée de l’Informatique installé depuis peu sur le campus Saint-Jean-d’Angély, à Nice.
Franchir les portes de ces salles situées au rez-de-chaussée de la Maison de l’homme, c’est un peu comme monter à bord de la DeLorean de Retour vers le Futur, pour un voyage des origines de l’informatique et du jeu vidéo à nos jours. Dans quatre salles se côtoient les machines et les accessoires les plus emblématiques de cette histoire si récente et déjà si riche. Ici, les pièces de musée les plus anciennes n’ont qu’une quarantaine d’années. Mais à l’échelle informatique, c’est de la préhistoire. L’Odyssey en témoigne : c’est la toute première console de jeux vidéo, sortie en 1972. “Pour chaque jeu, il y avait une image à poser sur l’écran de la télé, et on déplaçait un point blanc visible par transparence sur le décor”, raconte Marc Monticelli, le gardien du temple.
L’engin n’était en fait qu’un oscilloscope détourné de sa fonction scientifique pour en faire un objet ludique, devenu culte. Dix ans plus tard apparaissait le Vectrex. “Cette console avec écran intégré est devenue culte. Il y a des passionnés qui continuent à développer de nouveaux jeux !” La preuve qu’on peut être mordu de nouvelles technologies et nostalgique. Chacun sa madeleine.
J’avais dit que je n’irai pas. Si je soutiens le mouvement national, j’ai un peu plus de mal la justice niçoise.
Mais en apprenant que les magistrats de Nice n’avaient voté le soutien au mouvement à 31 votants sur 60 magistrats, sans doute la plus faible proportion dans toute la france, je me suis dit qu’il n’y aurait que les « meilleurs » .
Il faut le dire, ce rassemblement ne restera pas dans les annales. Il n’aura durée qu’une petite trentaine de minutes, pas de marche, pas de discours, pas de drapeaux, pas de banderoles (la LDH a été prié de ne pas déplier la sienne).
On est rassuré, on est bien à Nice. Ailleurs ca manifeste, ça défile, ça revendique.
Elle était moche et gloque, elle sentait la pisse, mais elle nous rendait bien service en plein centre de la ville. Maintenant la gare routière va s’éclater aux quatre coins de Nice, ce qui va transformer les déplacements en véritable enfer.
Les G8 et G20 à venir vont se dérouler dans un contexte spécial puisque cette année nous allons célébrer les 10 ans des tristes évènements du G8 de Gênes, et surtout les 10 ans de l’assassinat de Carlo Giuliani par la police du G8.
Comme en Tunisie, comme en Egypte, comme au Chiapas, comme en Palestine : à ceux qui veulent dominer le monde, le monde répond « RESISTANCE ! »
Gênes 2001
Communiqué de presse, mercredi 26 janvier 2011.
Associations de solidarité internationale, organisations citoyennes, syndicats, réseaux français et internationaux appellent à partir d’aujourd’hui à la mobilisation citoyenne à l’occasion du G8 et du G20 présidés par la France.
Le Président Nicolas Sarkozy a donné lundi 24 janvier le coup d’envoi du « G20-G8 France 2011 » lors d’une conférence de presse à l’Elysée. Les 26 et 27 mai, le sommet du G8 se réunira à Deauville ; les 3 et 4 novembre à Cannes celui du G20. Mais les sommets passent, et les crises économique, financière, écologique et sociale persistent. Les derniers G8 et G20 (à Muskoka et à Séoul) n’ont apporté aucune réponse durable à ces crises.
Les priorités annoncées pour la présidence française des G20 et G8 confirment qu’à l’inverse, ce sont les acteurs et les mécanismes à l’origine de ces crises qui verront leur légitimité renforcée. Car si l’ordre du jour annoncé semble reprendre à son compte certaines propositions portées par les organisations de la société civile et les mouvements sociaux, ces promesses risquent fort de ne pas être suivies des mesures qui pourraient constituer des réponses efficaces face aux crises que les peuples et la planète sont les premiers à payer.
Nos organisations, réunies dans la « coalition G8/G20-2011 », appellent à partir d’aujourd’hui à des mobilisations fortes à l’occasion de la tenue en France des sommets du G8 et du G20, et à un large rassemblement des mouvements, réseaux et organisations. Les réponses solidaires et démocratiques à la crise mondiale ne viendront pas des seuls dirigeants des pays les plus riches, mais des peuples eux-mêmes et d’un « G192 » représentant tous les États de la planète. Nous refusons de laisser aux puissants le droit d’imposer leurs solutions à des crises qu’ils ont engendrées. Nous voulons montrer que des voies alternatives existent, pour l’accès de tous aux droits humains fondamentaux, pour un partage plus juste des richesses, pour des modes de production et consommation qui préservent la planète et pour une démocratisation des instances de décisions internationales.
La coalition participera au Forum social mondial de Dakar du 6 au 11 février et appellera les mouvements sociaux et citoyens du monde entier à rejoindre les mobilisations qui se dérouleront en France à Deauville puis à Cannes, mais également tout au long de l’année. Des réunions internationales de préparation sont d’ores et déjà prévues fin mars et fin mai à Paris.
Non, ce n’est pas une valise ! Large et lourd comme un bagage plein de plomb, le premier PC portable, commercialisé en 1984 par IBM, trône dans le musée de l’informatique niçois. Marc Monticelli, à l’origine du lieu, en est très fier. « C’est un beau bébé, 14 kg à la naissance. L’ancêtre des portables actuels », sourit ce programmateur passionné. C’est au coeur de l’Espace Turing, dans la maison de l’Homme du campus Saint-Jean d’Angély, que s’exposent ainsi d’honorables dinosaures. « Ici, on a le tout premier Macintosh, avec un processeur 500 fois moins puissant que ceux d’aujourd’hui ». Une véritable histoire de l’informatique que complète une salle entièrement réservée aux jeux vidéo. « La Magnavox Odyssey, toute première console de salon, date de 1972. Incontournable pour tout collectionneur qui se respecte », précise Marc, également concepteur de logiciels. Pacman, Donkey Kong, Super Mario, tous ces jeux 100% années 80 y sont en service. « Certains y passent des heures ! Mais nous faisons aussi acte de pédagogie en expliquant bien que tout ça n’existerait pas sans la physique et les mathématiques ». Car la première mission de l’Espace Turing reste de transmettre la culture scientifique au grand public. « Le rapprochement avec les sciences humaines est incontournable, puisque de multiples évolutions de la société découlent de l’informatique. » Et pour compléter ce travail didactique auprès des élèves azuréens, l’ingénieur prépare avec le rectorat trois nouvelles expos.
Ce fût un moment assez émouvant que de partager ce moment historique au coté des tunisiens et franco-tunisiens de Nice
(même si je n’ai pas pu rester longtemps)
Très bonne ambiance, des discussions très interressantes avec les jeunes et les anciens.
Un grand bonjour à tous ceux que j’ai rencontré, et à bientôt j’espère.
Exposition ouverte au public du 14 janvier au 28 février à ]L’AVANT-SCÈNE[ - Campus Saint-Jean d’Angély - 24, Av. des Diables Bleus 06300 Nice - Tram Vauban