A travers la ville, des scènes de guérillas, de voitures et de poubelles qui brulent, de barricades dressées pour empêcher la progression de la police. Vendredi 20 juillet 2001

Pas de série photos sans quelques robocops.

La police charge, les manifestants sortent du brouillard. Vendredi 20 juillet 2001.

Se protéger dans le cadre d’actions de désobéissance civile nous à tous obligé à nous transformer en playmobiles géants. Vision suréaliste quand on a pas l’habitude.

Nous ne sommes ni cette masse informe de la vision des grands de ce monde, ni des guerriers isolés se détachant d’un fond brumeux créé par les lacrymo le poing en l’air ou agitant un drapeaux comme les aiment les journaux pour leur une.

Les uns jouent les policiers (en dessous de la réalité), les autres les manifestants.

Arrivé le mercredi 18 juillet au soir au centre de convergence du GSF au bord de mer, et visite autour de la zone rouge avant les manifs.

Je regardais le « mouvement » Artoyz depuis le début avec un oeil distant, me demandant si c’était du lard ou du cochon.

Mais comme tout bon trentenaire bien tassé, ces figurines ne pouvaient pas ne pas faire écho en moi, surtout depuis que je me suis mis à retrouver toutes les conneries de mon enfance (consoles, ordinateurs, series, ...). J’aurais bien résisté, mais on n’échappe pas à sa génération.

C’est dans une boutique de Nice, « kereshop », que j’ai regardé tout ça de plus prêt, et commencé ma collection : http://www.kere.fr
Je vous conseil, l’équipe est sympa.

Lors de mon séjour à San-Francisco en 2006 quelle ne fût pas ma surprise en me promenant dans San-Francisco de tomber par hasard sur une manifestation contre les bombardements israëliens sur le Liban.
Loin de moi l’idée d’y participer, je n’étais pas venu pour ça. C’est donc en observateur attentif pour alimenter ma culture politique que j’ai suivi le meeting et la manif.
J’étais très curieux de connaitre cette gauche américaine dont on ne parle jamais chez nous (pas les démocrates donc). J’ai pu discuter avec pas mal de monde (ça a duré plus de 5 heures entre le meeting et la manifestation) : musulmans, juifs, socialistes, anarchistes, homos, universitaires, étudiants, noirs, blancs, indiens d’amériques, sud-américains, ...

En attendant sa démolition, la Gare du Sud s’est tansformée en 2006 en parking pour le quartier de la Libé, laissant ainsi voir au public un champ d’exploration artistique caché jusque là.