C’est fait. Nous avons terminé avec Raph’ d’encadrer et de protéger pour le voyage les photos de l’exposition à Savone.
C’est fait. Nous avons terminé avec Raph’ d’encadrer et de protéger pour le voyage les photos de l’exposition à Savone.
Cette version date d’octobre/novembre 2007, mais en ce beau jour d’halloween, ça s’imposait.
Je vous rappelle que vous pouvez rejoindre le groupe « Les amis de la statue de cheval du Parc Valrose » sur facebook
Il le dit dans une de ses légendes : « Nous ne sommes ni cette masse informe de la vision des grands de ce monde, ni des guerriers isolés se détachant d’un fond brumeux créé par les lacrymos le poing en l’air ou agitant un drapeau comme les aiment les journaux pour leur une. » C’est pour cela que Marc Monticelli, communiste niçois, militant pour une autre mondialisation, a capté des instants en noir et blanc, comme des centaines d’autres manifestants, pendant quatre jours lors de la contestation du sommet du G8 en juillet dernier. Parmi la cinquantaine de photographies qu’il publie sur le très recommandable Spasme, il y a tout l’air de la ville pendant les journées chaudes, sa sale gueule de cité volée à la société civile, à la société tout court, les visages radieux des êtres ensemble, ce bonheur et cette énigme, le sang et la joie. Vous croyez tout avoir vu de Gênes. C’est faux.
Thomas Lemahieu
1- Gênes 2001. Journées d’opposition. De manifestations. La ville est en état de siège. Tout est prêt pour la paye. La bonne. Celle du sang.
Ce sera un certain vendredi 20 juillet. Ce sera celui d’un jeune homme, Carlo Giulani, “ sacrifié à la violence sommaire des nouveaux maîtres du pouvoir ”, écrivait Erri de Luca dans le journal Libération du 24 mars 2002.
2- Un autre jeune homme est là. Il vient de Nice. Il fait des prises de vue. Pas des prises de sang. Ce qui l’intéresse : pas la violence – elle est là, omniprésente – mais les individus, leurs visages – cela qui perdure d’humanité dans ce que l’on dit foule anonyme – ou cette absence terrifiante de regard.
3-Les images de Marc Monticelli. Ce sont elles qui ont fait que c’est revenu. Que ça s’est relevé. Que ça a poussé plus loin sur la ligne du temps. Devenu autre. Au-delà des clameurs ouvrant comme une autre scène où murmurer c’est donner à entrevoir des lueurs. De celles que l’on voit courir le long des lisières entre l’aveuglante lumière du plein champ et l’obscurité des sous-bois. Où murmurer c’est couper court, imposer silence – à qui veut entendre – sans blesser.
On m’avait prévenu, au dessus de 200 mètre de hauteur et à coté d’un lac, le soleil ne pouvait que faire la gueule.
Même le manège vieux d’un peu plus d’un siècle était tristounet.
Pour mon premier dépla ;-) : gros match, grosse ambiance, grosse énergie, malgré la provocation à deux balles (comme on peut les vivre sur les manifs) en envoyant sur le stade les CRS avant la fin du match, prêt à bondir alors que tout se passait bien.
Depuis mon retour sur le campus Valrose je passe tous les jours devant ce majestueux cheval imperturbable.
Je vois des enfants jouer avec lui, ou un jeune couple habillé comme dans les milles et une nuits, le monter en s’imaginant galoper dans le désert (j’ai pas osé les prendre en photo, quel regret).
Et bien sûr, je le vois changer de « peau » selon l’humeur des étudiants.
Ce cheval a accompagné la vie de milliers d’entre nous. Du coup je souhaite réunir les photos de gribouillages et peinturlurations de cette statue au cours du temps.
Pour celà, je vous invite à vous inscrire au groupe Facebook « Les amis de la statue de cheval du Parc Valrose » : http://www.facebook.com/group.php?g...
Si facebook c’est pas votre truc mais que vous voulez bien partager vos photos, envoyez les moi avec dates et circonstance, je les mettrai en ligne.
A vos archives.
En supplément, les questions que je me pose
– A t-il participé à Mai 68 ?
– A t-il pris froid les rares fois où il a neigé à Nice ?
– Quelle est sa couleur d’origine ?